Alors, un beau jour, c'est-à-dire le jour des jeux de la solidarité, je ne suis pas venue cet après-midi. J'avoue, ça ne m'intéressait pas trop, donc je songeais à sécher. Mais le fait est que j'étais quand même dans une bonne équipe. Donc, plongée dans ce dilemme, je réfléchissais, quand un événement imprévu se produisit et fit en sorte que je me sentais trop mal pour courir à travers toute l'école (un truc de filles, vous voyez ce que je veux dire). Je profitai donc d'un bon après-midi de repos.
Le lendemain, j'oubliai de rendre le mot que m'avait fait mon père. Mais ça n'aurait rien changé. Mon sort était déjà scellé.
En plein milieu des vacances de Pâques, je reçus cette maudite lettre. D'après mon père, je pâlis énormément. Mais par la suite, je me dis que ça n'était pas si grave et je passai le reste des vacances tranquillement.
Le lundi, poussée par mon père, je me rendis au bureau des éduc's où, par mes arguments de choc, je fis presque flancher Isa. Mais Édith veillait au grain, de sorte qu'en plein cours de français, elle vint me prévenir que ma retenue n'était pas annulée (voilà pourquoi j'avais dû sortir en sa compagnie). J'acceptai donc mon sort avec résignation.
Le jour J, c'est-à-dire pas plus tard d'aujourd'hui, j'allai donc passer ce début d'après-midi ensoleillé dans une école où il était temps de recommencer les rénovations. Kelly était avec moi. Il y avait 6 autres qui étaient en retenue. Étienne nous a mises, Kelly et moi, dans une classe où on devait écrire un texte de 3 pages. C'était...amusant, pour moi en tout cas, parce que j'adore écrire ^^. J'étais d'ailleurs très fière de mon texte. On l'a fini en moins d'1h30, tranquille. Après, on devait copier le règlement, mais on ne l'a pas fait, on a plutôt étudié géo ^^ (c'est-à-dire qu'on gardé nos textes jusqu'à la fin en prétextant qu'on avait pas eu le temps de faire plus). Et puis on a écouté les bribes de musique qui venaient du festival. J'adore écouter la batterie...Et puis on est parties (enfin).
Ah oui, et entre temps, ceux du festival faisaient une pause, donc Hervé, qui se promenait par là, nous a aperçues en train de flâner à la porte pour voir ce qui se passait. S'adressant à Kelly:
- T'es en retenue? T'as l'air toute calme pourtant!
M'apercevant:
- Toi aussi? Étienne, qu'est-ce que c'est que ça, donc?
Étienne lui a intimé de s'en aller ou je ne sais plus quoi.
-Mais Marie Rampen? a-t-il gueulé. Marie Rampen a une retenue?!??
Voilà pour l'anecdote. Finalement, ce n'était pas vraiment ennuyant, même si j'aurais préféré écouter Charlie Winston. S'il y a une prochaine fois (ce dont je doute^^), je prends mon MP3 avec ^^.